Comme attendu, les propositions de loi d’Eric Ciotti n’ont pas été votées par l’Assemblée nationale lors de la niche parlementaire du groupe qu’il préside, l’Union des droites pour la république (UDR), jeudi 26 juin. Mais l’ancien dirigeant des Républicains (LR) ne s’attendait sans doute pas à vivre un tel calvaire. Dès le début de la journée, il a été contraint de retirer son texte visant à abroger les accords franco-algériens de 1968 et 2013 pour ne pas nourrir un procès en irresponsabilité, au lendemain du lourd réquisitoire – dix ans de prison en appel – du parquet d’Alger contre l’écrivain Boualem Sansal, au cœur de la crise diplomatique entre la France et l’Algérie.
Mais c’est lors de l’examen de sa proposition de loi pour « abroger l’exécution provisoire des peines d’inéligibilité », écrite sur mesure pour permettre à Marine Le Pen de pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 2027, en cas de condamnation en appel à l’été 2026, que le député des Alpes-maritimes a vécu un véritable affront.
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