L’état de catastrophe naturelle a été reconnu dans les vingt-quatre communes de La Réunion, en partie dévastées le 28 février par le cyclone Garance, selon un arrêté paru mercredi 12 mars au Journal officiel.
Le texte ouvre la voie à la prise en charge des dégâts par les compagnies d’assurances sur l’île (qui compte près de 900 000 habitants), où le passage du cyclone Garance a provoqué la mort de cinq personnes.
Toutes les communes concernées le sont au titre des inondations. C’est le cas, par exemple, de Saint-Denis, Saint-Paul ou encore Saint-Pierre. Deux d’entre elles, Sainte-Marie et Sainte-Rose, le sont également au titre des vents cycloniques.
200 millions d’euros d’aide
C’est lorsque la commune a été déclarée en état de catastrophe naturelle au Journal officiel que le processus d’indemnisation peut commencer. Arbres arrachés, voitures emportées par les flots, coulées de boue, routes et électricité coupées : La Réunion a été « défigurée » par le cyclone, selon le préfet de l’île.
C’est dans l’est et le nord de l’île de l’océan Indien que les conditions cycloniques ont été les plus dévastatrices. Le ministre des outre-mer, Manuel Valls, a annoncé lors d’un récent déplacement dans l’île que l’Etat débloquerait 200 millions d’euros pour venir en aide aux collectivités.
Contribuer
Réutiliser ce contenu
L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.