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Histoires Web vendredi, septembre 5
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En amont de l’ouverture de la 82e édition du Festival de Venise, qui livrera son palmarès ce samedi 6 septembre, le directeur artistique, Alberto Barbera, annonçait « le retour à un cinéma de la réalité ». La vitalité des documentaires présentés sur le Lido en est une preuve tangible.

Sotto le Nuvole de Gianfranco Rosi (Fuocoammare) s’impose comme un temps fort de la compétition. Ce documentaire prend pour sujet un territoire − Naples et les pentes du Vésuve −, qu’il donne à voir suivant un plan de coupe reliant passé et présent, sous-sol et surface, réalité et fiction. Dans un beau noir et blanc, le réalisateur italien filme les vestiges de Pompéi entreposés dans les sous-sols du musée d’archéologie et, comme en écho, le centre d’appels des pompiers de la région que certains habitants contactent paniqués après avoir senti le sol trembler.

Construisant son documentaire par un enchevêtrement de strates et de tonalités en apparence déconnectées, Gianfranco Rosi tisse peu à peu ses fils pour donner corps à une toile poétique et politique qui sonde notre rapport à la mémoire et capture la réalité complexe d’un monde en mouvement.

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