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Histoires Web vendredi, janvier 3
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Le 1er septembre 1923, durant l’ère Taisho (1912-1926), un tremblement de terre secoue la région du Kanto, qui entoure Tokyo, causant plus de 100 000 morts. Près de la moitié des habitations, commerces, usines et infrastructures de la ville furent détruites. La cité qui émergera, après les reconstructions, aura une tout autre physionomie, la modernisation en accéléré, déjà amorcée dès 1868 avec l’entrée dans l’ère Meiji, révolutionnant le paysage urbain. En une quinzaine d’années, la population passera de 2 millions à 5 millions d’habitants, la ville étendra son périmètre au fur et à mesure du développement des transports routiers et ferroviaires.

Cette transformation, liée à la réouverture du pays aux échanges internationaux après des siècles de repli sur soi, est racontée à la Maison de la culture du Japon, à Paris, à travers un remarquable choix d’estampes du début du XXe siècle signées d’artistes, observateurs de ces mutations, qui l’ont documentée. Des œuvres peu diffusées jusqu’alors hors des frontières japonaises, où l’on connaît surtout les gravures de l’époque Edo (1603-1868), les ukiyo-e (« images du monde flottant ») d’Hokusai, d’Utamaro ou d’Hiroshige.

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