C’est une fenêtre ouverte sur les innovations logicielles qui équiperont les iPhone, iPad et Mac dans l’année à venir. La conférence mondiale des développeurs (WWDC), diffusée lundi 9 juin sur Internet, s’est ouverte sur l’image de synthèse d’une formule 1 tournant à haute vitesse sur le toit du siège d’Apple, une immense boucle de verre et d’acier implantée au cœur de la Silicon Valley, en Californie.
Une manière de célébrer l’arrivée dans les salles de cinéma, mercredi 25 juin, du film F1, produit par Apple, avec Brad Pitt dans le rôle principal. Une façon aussi de poser une atmosphère de vitesse et de performance avant d’embrayer sur la course à l’intelligence artificielle (IA) dans laquelle la marque a engagé ses appareils depuis un an – même si Apple a mis un coup de frein début mars en admettant que la fonction la plus spectaculaire d’Apple Intelligence, son assistant personnel Siri dopé à l’IA, serait retardée au moins jusqu’à 2026.
De ce nouveau Siri, théoriquement capable de comprendre et épauler beaucoup plus efficacement ses usagers, il ne fut question à aucun moment lundi. A la décharge d’Apple, tous les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) sont engagés dans la même course aux IA capables d’effectuer des tâches complexes à la place de leurs usagers, et toutes progressent lentement.
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