Les opérations militaires conduites par Israël dans la bande de Gaza ont détruit la quasi-totalité des infrastructures, des milliers de bâtiments et provoqué l’accumulation de plus de 50 millions de tonnes de débris. Dans la situation chaotique et dangereuse de l’enclave palestinienne, les Gazaouis tentent, à l’aide de bulldozers, de dégager une petite partie des débris pour permettre un minimum de circulation. Moins de 1 % des volumes estimés ont été dégagés, selon l’ONU. Mais les engins sont aussi visés par l’armée israélienne. Depuis lundi 21 avril, entre 30 et 40 bulldozers ont été détruits par des frappes de l’armée israélienne.
« Ils servaient à déblayer les décombres, à réparer des infrastructures essentielles et à secourir les personnes coincées sous les décombres après les frappes », indique l’Office de coordination de l’aide humanitaire dans les territoires occupés pour les Nations unies.
L’armée israélienne a justifié les bombardements dans un communiqué : « Le Hamas a utilisé ces véhicules pour poser des explosifs, creuser des voies souterraines, ouvrir des brèches dans les clôtures et déblayer les décombres afin de localiser les armes et le matériel militaire cachés par l’organisation terroriste. » La même source a précisé que les engins avaient aussi pu servir lors de l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, en permettant d’ouvrir des brèches dans les murs et les barrières dressés par Israël autour de l’enclave.
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