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La défense civile dans la bande de Gaza a fait état d’au moins 22 personnes tuées lundi 14 juillet, dans de nouveaux bombardements israéliens sur le territoire palestinien ravagé et affamé par vingt et un mois de guerre.

Selon Mahmoud Bassal, le porte-parole de cette organisation de premiers secours, 10 Palestiniens ont été tués dans trois raids sur différents quartiers de la ville de Gaza, dans le nord du territoire, et 12 ont péri dans d’autres bombardements sur la zone de Khan Younès, dans le sud de l’enclave.

Interrogée par l’Agence France-Presse (AFP), l’armée israélienne n’a pas commenté dans l’immédiat ces informations, mais elle a fait savoir dans un communiqué que les forces israéliennes avaient détruit « des bâtiments et des infrastructures terroristes » utilisés par le Hamas et le Jihad islamique palestinien dans les quartiers de Choujaïya et de Zeitoun, dans la ville de Gaza.

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Des journalistes de l’AFP dans le sud d’Israël ont vu d’importantes colonnes de fumée dans le nord de la bande de Gaza limitrophe après des bombardements.

Les Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, qui ont combattu aux côtés du Hamas à Gaza, ont diffusé lundi des images montrant, selon elles, leurs combattants tirant des missiles sur un centre de commandement et de contrôle de l’armée israélienne près de Choujaïya.

Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège la bande de Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

Des campements abritant des Palestiniens déplacés sont installés près du bassin de collecte des eaux usées de Cheikh Radwan, dans la ville de Gaza, le 14 juillet 2025.

Des négociations dans l’impasse

Ces nouveaux bombardements surviennent alors que les négociations indirectes entre Israël et le mouvement islamiste Hamas sur un cessez-le-feu et une libération des otages détenus dans la bande de Gaza sont dans une impasse. Les deux camps s’accusent mutuellement d’enrayer ces pourparlers lancés le 6 juillet à Doha par l’intermédiaire du Qatar, de l’Egypte et des Etats-Unis, pour mettre fin à la guerre dévastatrice déclenchée par l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

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« Sur Gaza, nous discutons et nous espérons que ce sera réglé la semaine [du 14 au 20 juillet] », a dit Donald Trump dimanche 13 juillet au sujet d’un accord de trêve, réitérant ses déclarations optimistes du 4 juillet.

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M. Trump a reçu à Washington, les 7 et 8 juillet, le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, qui a répété ces derniers jours les objectifs de la guerre : libérer les otages, désarmer le Hamas et le chasser de la bande de Gaza, où le mouvement islamiste a pris le pouvoir en 2007.

La grande majorité des plus de deux millions d’habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois depuis le début de la guerre, qui a provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien.

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Le Monde avec AFP

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