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L’Institut national d’histoire de l’art (INHA), dirigé neuf ans durant par Eric de Chassey, récemment nommé à la tête de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, est le principal partenaire du Festival de l’histoire de l’art, organisé depuis 2011 au château de Fontainebleau (Seine-et-Marne) à l’initiative de Frédéric Mitterrand, alors ministre de la culture et d’Annick Lemoine, sa conseillère. Y est associé le ministère de l’éducation nationale, dans le cadre d’un festival d’histoire « des » arts, visant à diffuser ces disciplines à l’école.
Pour sa 14ᵉ édition, qui se déroulera du 6 au 8 juin, il a comme chaque année invité un pays, en l’occurrence l’Autriche – des fastes de l’empire Habsbourg aux déchaînements des actionnistes dans un pays dont les frontières furent mouvantes et les cultures, celles venues d’Europe centrale notamment, variées.
Il a aussi choisi un thème, cette fois-ci « Le vrai, le faux ». Il est traité dans tous ses aspects, depuis le simple canular, comme celui du célèbre âne Lolo, rebaptisé « Joachim-Raphaël Boronali », peignant avec sa queue un tableau, Et le soleil s’endormit sur l’Adriatique, qui fit l’admiration des critiques lors de son exposition au Salon des indépendants de 1910, jusqu’aux très nombreux escrocs qui dupèrent au fil des siècles collectionneurs, marchands mais aussi gens de musées.
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