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Histoires Web vendredi, juin 27
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Sur la vidéo amateur, le rose de l’aube de juin illumine le château de la Belle aux bois dormant, emblème du parc de loisirs de Disneyland Paris à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). La plus longue journée de l’année, celle du 21 juin, commence à peine : il est 5 heures du matin. Une assistante endimanchée aux poignets cerclés d’un bracelet « Margot et Jack » se presse sur des fauteuils blancs molletonnés. Des fleurs délimitent l’allée vers l’autel. Un quatuor en robes joue des instruments à corde. Le château iconique de Disney a même sa réplique en gâteau à la crème. Le décor kitsch de ce mariage à l’américaine se déchire à l’apparition du futur « époux » âgé de 39 ans, « maquillé de manière professionnelle afin d’afficher un visage totalement différent du sien » d’après le communiqué de Jean-Baptiste Bladier, le procureur de Meaux, et de la fillette de 9 ans, de nationalité ukrainienne et arrivée en France deux jours plus tôt, avec laquelle il simule son « union ».

Frappé par l’image, un Letton âgé de 55 ans, payé 12 000 euros pour jouer un rôle dans la cérémonie, alerte la sécurité de Disneyland Paris, qui prévient les policiers du commissariat de Chessy. Les fonctionnaires débarquent et constatent cette mise en scène à la « fantasmatique pédophile » d’après Nicolas Estano, psychologue et chercheur au Centre de ressources pour les intervenants auprès des auteurs de violences sexuelles de l’hôpital de Ville Evrard, à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis), orchestrée par l’homme incarnant le marié, un ressortissant anglais identifié plus tard par les médias britanniques comme Jacky Jhaj.

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