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Histoires Web mercredi, mai 28
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Au festival Théâtre en mai, à Dijon, les représentations se suivent et ne se ressemblent pas. Pourtant, sur les quatre spectacles vus lors du week-end d’ouverture, les 24 et 25 mai, aucun n’a fait l’économie du rideau de théâtre. Une toile mise à toutes les sauces et qui aura servi, selon les circonstances, de drap blanc d’hôpital (Pratique de la ceinture, Ô ventre, de Vanessa Amaral), de tombé de velours rose (Velvet, de Nathalie Béasse), de paravent monté sur châssis (Trust Me For a While, d’Yngvild Aspeli) ou d’écran pour scènes abstraites et/ou figuratives (La Nuit pour voir, de Quentin Vigier).

Plissé, tendu, élevé, effondré, surexposé ou escamoté, le rideau a donc été l’accessoire phare d’un théâtre qui a joué à cache-cache avec le réel et l’illusion. Un poncif ? Pas tant que ça. Après une journée marathonienne de représentations enchaînées au pas de charge, le public a pu mesurer le chemin abyssal qui sépare des esthétiques, tout en réalisant à quel point ces esthétiques dialoguent les unes avec les autres.

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