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L’affaire se réglera « cash » aux municipales de mars 2026. Cet après-midi d’avril, la quinzaine d’habitants du quartier pavillonnaire Cœuilly, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), se sont rassemblés avenue Lucien-Barrault. Ils sont en colère, parlent tous en même temps. Ils se sentent « trahis » par la municipalité.

Un Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues doit s’installer ici. « Ils se verront remettre un kit, et la première chose qu’ils feront, c’est trouver un endroit calme pour se faire une injection, prédit Thierry Samper. Mais il y a trois écoles à 200 mètres d’ici, 1 000 gamins qui passent ici quatre fois par jour. Une seringue, ça ressemble à un stylo, ils vont en ramasser. » Les riverains appréhendent « des rixes, de la délinquance, des nuisances »… Tous promettent de s’en souvenir. Et Rogerio Antunes de préciser : « En 2020, l’élection a été serrée. Et le quartier a beaucoup contribué à la victoire » du maire… Avertissement sans frais.

Julien Léger, candidat PCF à la mairie de Champigny-sur-Marne, devant l’immeuble « Le Dôme » où des appartements se vendent 825 000 euros, à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), le 22 avril 2025.

En bonne voie pour être désigné candidat des communistes pour les municipales 2026, Julien Léger en profite pour dénoncer un « manque de démocratie et de concertation ». Les Campinois, affirme-t-il, veulent « se débarrasser » de leur maire, Laurent Jeanne (Libres !, le mouvement de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse). Le jeune homme rêve de reprendre cette ville, symbole pour le Parti communiste français (PCF) : c’est là que Georges Marchais (1920-1997), emblématique secrétaire général du PCF pendant vingt-deux ans, a vécu et est enterré.

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