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Histoires Web jeudi, mai 8
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L’actualité d’Eva Nielsen est dense, ces temps-ci. L’artiste, née en 1983 aux Lilas (Seine-Saint-Denis), est l’une des quatre finalistes du prix Marcel-Duchamp 2025, décerné en octobre. L’une de ses toiles clôt la nouvelle présentation de la galerie du Temps au Louvre-Lens. Une autre est à l’Orangerie, à Paris, dans l’exposition « Dans le flou ». Son exposition « Alluvion » s’achève à la Fondation Bullukian, à Lyon. Une autre, « Aster », s’ouvre à La Verrière, qui est le lieu d’art de la Fondation d’entreprise Hermès à Bruxelles.

L’endroit lui convient particulièrement bien. Il doit son nom à une très vaste et haute verrière, suspendue au-dessus d’un espace qu’aucune cimaise ne divise, de sorte que les trois œuvres monumentales que l’artiste a créées à cette occasion s’y trouvent à leur aise. Elle a pu les accrocher ensemble sur le mur du fond, bien qu’elles mesurent chacune 3 mètres de haut et 3,70 mètres de long. En entrant, on ne voit qu’elles tant elles aspirent le regard. On écrit « œuvre » et non « peinture », parce que Nielsen travaille d’une façon qui lui est propre : « huile, acrylique et sérigraphie sur toile », énumèrent les cartels. Encore ne précisent-ils pas que la sérigraphie est, pour elle, le moyen d’intégrer la photographie à son processus.

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