A Bordeaux, à un an de l’échéance des municipales, le député Renaissance Thomas Cazenave veut accélérer le mouvement. S’il n’a jamais caché ses ambitions pour la ville, l’élu laisse encore planer le doute sur l’officialisation de sa candidature. Mais ses propos, dans une interview donnée au quotidien Sud Ouest, mardi 18 février, interpellent. « Aujourd’hui, je suis prêt et je m’engage pleinement dans cette campagne. A un an des municipales, il y a urgence à consulter les Bordelais, à bâtir un projet et mettre toutes nos énergies dans l’union », avance le député bordelais sur la question des municipales.
Quatre jours plus tôt, Gabriel Attal, en visite à Bordeaux, lançait, au milieu des allées du marché des Capucins, que Thomas Cazenave « ferait un très bon maire de Bordeaux » en réponse à la question soulevée par un journaliste. L’ancien ministre des comptes publics, à ses côtés, sourit de la déclaration du chef de file de Renaissance. « Soyez un peu patients », argue-t-il.
Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir la branche bordelaise du parti Les Républicains (LR). Dans un communiqué envoyé le 19 février, les mots sont âpres à l’encontre de Thomas Cazenave. « Le lancement de la campagne municipale depuis quelques jours et, [mardi] matin, dans le journal Sud Ouest, la déclaration de candidature de Thomas Cazenave nous paraissent prématurés et ne respectent pas à nos yeux le temps minimum du deuil. » Celui de Nicolas Florian, mort brutalement le 26 janvier, ancien maire de Bordeaux, président de l’association Bordeaux Ensemble, groupe d’opposition municipale composé de onze élus Républicains et MoDem.
Il vous reste 59.71% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.