Le supplice aura paru interminable. Le 31 mai, enfin, la clause de cession qui s’était ouverte en 2024 avec le rachat de BFM-TV au groupe Altice par l’armateur Rodolphe Saadé, permettant aux journalistes de quitter leur emploi tout en bénéficiant de conditions semblables à un licenciement, s’est officiellement refermée. A quelques jours seulement du changement de numérotation de la TNT, qui verra la chaîne d’info troquer son historique numéro 15 contre le 13, celle-ci sait enfin sur quel pied elle aborde ce nouveau chapitre de son histoire.
Au total, plus d’une centaine de personnes (en interne, on parle même de 120 à 150 salariés), sur les plus de 800 journalistes que comptent BFM-TV, RMC, RMC Sport, ou encore BFM Business ont décidé de partir, dont une cinquantaine (sur 300), soit 17 %, pour la seule chaîne d’information continue.
« Bilan positif », se satisfait-on à la direction, où l’on préfère dresser la liste des vedettes qui restent à demeure plutôt que d’égrener les noms des partants. Ainsi, le coprésentateur de la matinale depuis dix-huit ans, Christophe Delay, le présentateur du « 20 heures », Maxime Switek, le duo à la tête des « Grandes gueules », Alain Marschall et Olivier Truchot, ou encore la vedette de RMC Apolline de Malherbe figureront toujours à l’antenne en septembre, parfois à des horaires différents. Les téléspectateurs de BFM-TV devront en revanche s’habituer à ne plus croiser les visages de la matinalière Adeline François, des éditorialistes Christophe Barbier et Matthieu Croissandeau, du spécialiste de l’économie Nicolas Doze, etc.
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