Le niveau alarmant de la pollution de l’air a provoqué, jeudi 23 janvier, la fermeture d’environ 200 écoles à Bangkok, ont indiqué les autorités locales, qui ont lancé un appel au télétravail auprès des millions d’habitants de la mégapole thaïlandaise.
De la maternelle au secondaire, quelque 194 établissements, sur les 437 gérés par la métropole de Bangkok (BMA), ont gardé porte close, a annoncé la BMA. Ce niveau est le plus haut depuis un pic de pollution de 2020, lorsque toutes les écoles avaient fermé.
Bangkok, qui s’est réveillée sous un brouillard de gaz nocifs, était jeudi la sixième ville la plus polluée au monde, a relevé la société suisse IQAir.
La concentration de microparticules PM 2,5, les plus dangereuses, car elles se diffusent directement dans le sang, a dépassé durant la matinée plus de huit fois le seuil maximal recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La pollution atmosphérique atteint des pics à cette période de l’année en Thaïlande, comme dans de nombreux pays de la région, en raison d’un air froid et stagnant qui ne permet pas d’évacuer suffisamment les émissions des véhicules et les fumées des brûlis agricoles.