Entre deux barres d’immeubles, au milieu d’une voie piétonne ou bien encore le long de bâtiments… À Bagnols-sur-Cèze, une commune de 18 000 habitants située dans le Gard, d’imposants blocs de béton parfois haut de presque 2 mètres, ont été installés dans le quartier des Escanaux, l’un des plus pauvres de la ville, dont il jouxte le centre, de manière à ne laisser qu’une seule entrée. Le maire, Jean-Yves Chapelet (sans étiquette), a décidé, le 16 janvier, de passer à l’acte et de faire barrage au trafic de drogue avec les moyens du bord.
Élu depuis 2017, l’édile dit observer, « impuissant », le trafic de stupéfiants se développer dans sa commune. « Jusqu’à il y a deux ans encore, c’était à peu près maîtrisé mais depuis quelque temps, on subit. C’est devenu un fléau qui mine notre commune, affirme le maire. Les habitants de ce quartier vivent un enfer. Et on constate qu’à la tête des deux plus importants points de deal, ce ne sont pas des gens d’ici. C’est aussi ce qui me pousse à agir. »
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