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Barack Obama et Kamala Harris ensemble : le retour de « Yes we can »

La séquence attendue a bien eu lieu : Barack Obama et Kamala Harris se sont retrouvés sur la même scène pour le meeting de campagne de la candidate démocrate à Clarkston, en Géorgie.

Après avoir été présentée par l’ancien président, Kamala Harris a commencé son discours en rappelant l’origine de leur amitié. « Il y a plus de dix-sept ans, je me suis rendue à Springfield. C’était une froide journée de février, et je m’y suis rendue pour soutenir ce jeune et brillant sénateur qui se présentait à la présidence des Etats-Unis », a-t-elle déclaré.

La vice-présidente actuelle a ensuite entraîné la foule à scander « Yes we can » (« Oui, nous le pouvons »), le slogan de la campagne présidentielle victorieuse de Barack Obama, élu en 2008.

Elle a aussi évoqué l’une des grandes réalisations de l’ancien président pendant son mandat (2009-2017), l’Affordable Care Act, la loi sur les soins abordables pour les personnes en difficultés financières. « Donald Trump a l’intention de mettre fin à la loi sur les soins abordables ou, comme nous aimons l’appeler, à l’Obamacare », a-t-elle déclaré.

Barack Obama lors d’un rassemblement électoral de Kamala Harris, à Clarkston, en Géorgie, le jeudi 24 octobre 2024.

Dans leurs discours respectifs, les deux démocrates ont mis l’accent sur le contraste entre la candidature de Kamala Harris et celle du rival républicain Donald Trump.

« Nous savons que cette élection sera serrée parce que beaucoup d’Américains sont encore en difficulté », a dit Barack Obama lors de sa prise de parole, avant la candidate démocrate. « Je comprends donc pourquoi les gens cherchent à faire bouger les choses, mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi quelqu’un pourrait penser que Donald Trump ferait bouger les choses d’une manière qui serait bonne pour vous », a-t-il ajouté.

Il a affirmé que celui qui lui a succédé à la Maison Blanche en 2017 essayait toujours de « vendre quelque chose », qu’il était quelqu’un qui ne se souciait que de « son ego, de son argent, de son statut » et qui prononçait régulièrement de longs discours qui n’étaient que « du baratin ».

« Nous n’avons pas besoin de quatre ans d’un aspirant roi, d’un aspirant dictateur », a déclaré Barack Obama avant de présenter la vice-présidente comme quelqu’un « prêt pour le poste » : « Si vous élisez Kamala Harris… elle se concentrera sur vous. »

Kamala Harris a fait écho à ce message, comparant Donald Trump aux « prédateurs, fraudeurs et récidivistes » qu’elle a poursuivis durant sa carrière de procureure. « Je les ai affrontés et j’ai gagné », a-t-elle lancé. « Eh bien, la Géorgie, dans douze jours, ce sera au tour de Donald Trump », a-t-elle ajouté.

« Celui qui dit que nous devrions mettre fin à la Constitution des Etats-Unis d’Amérique ne devrait plus jamais se tenir derrière le sceau du président des Etats-Unis d’Amérique », a également lancé Kamala Harris. « Plus jamais (…) Les conséquences d’un retour [de Trump] à la présidence seraient extrêmement graves », a-t-elle averti.

Barack Obama lors d’un rassemblement électoral de Kamala Harris, à Clarkston, en Géorgie, le jeudi 24 octobre 2024.

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