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Histoires Web dimanche, mars 9
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Au début des années 1960, trois peintres sont apparus simultanément en Allemagne, qui ont, depuis, dominé la scène dans leur pays d’abord, puis aussi loin que le marché de l’art s’étend, Etats-Unis compris. Ce sont Georg Baselitz, Sigmar Polke et Gerhard Richter. De cette trinité, Polke est le plus jeune, étant né en 1941, neuf ans après Richter, trois après Baselitz. Il est celui qui est mort le premier, en 2010, alors que ces aînés sont toujours vivants.

Entre eux, les rôles sont clairement répartis. Richter est le sérieux, le méthodique, le systématique même, dans le genre abstrait comme dans le genre figuratif. Baselitz est l’expressionniste, le terrible, l’hallucinant parfois. Polke était l’imprévisible, l’insaisissable, le provocateur.

L’exposition que lui consacre la Fondation Vincent Van Gogh, à Arles (Bouches-du-Rhône), intitulée « Sigmar Polke. Sous les pavés, la terre », tient de la rétrospective, mais syncopée et scandée de surprises : très juste donc par rapport à l’artiste et sa création. Elle réunit une soixantaine de pièces, diverses comme l’étaient ses pratiques : peintures (quoique ce mot soit très simplificateur dans son cas), dessins et aquarelles sur feuilles quadrillées et dans des cahiers, photographies (encore un terme un peu trop simple), installations et films.

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