A l’Opéra-Bastille, la jubilatoire 7e édition du concours Voix des Outre-mer

Le concours de chant Voix des Outre-mer a récemment conquis ses lettres de noblesse auprès du grand public grâce à un trio de voix féminines : il y a d’abord eu la soprano guyanaise Marie-Laure Garnier, chantant Summertime (Gershwin) sous la tour Eiffel pour le Concert de Paris du 14 juillet 2023, puis les Guadeloupéennes Axelle Saint-Cirel, entonnant le 26 juillet La Marseillaise des Jeux olympiques Paris 2024 sur le toit du Grand Palais, suivie par Luan Pommier, s’accompagnant au piano, place de la Concorde, le 28 août dans L’Hymne de l’avenir (de Thierry Darnis) pour l’ouverture des Jeux paralympiques.

Un triple plébiscite pour le rendez-vous lyrique des territoires ultramarins, fondé en 2019 par le chanteur sopraniste martiniquais, Fabrice di Falco, dont la 7^e édition, organisée par l’association Les Contres Courants et diffusée en direct par France Musique et la chaîne de France Télévisions, Outre-mer La 1ère (la soirée est visible en podcast), se tenait le 8 janvier devant un amphithéâtre de l’Opéra-Bastille, à Paris, bondé.

Venus de Martinique, de Guadeloupe ou de Polynésie française, de Guyane, de La Réunion, de la Nouvelle-Calédonie, de Mayotte et de Saint-Pierre-et-Miquelon, les douze candidats finalistes (dont quatre, résidents en métropole), sélectionnés au cours des mois précédents par le biais de dix finales territoriales, se produisent devant un aréopage de professionnels (plusieurs directeurs d’opéra, producteurs, maisons de disques, chanteurs de renom) et de personnalités publiques, dont la liste n’a rien d’anecdotique. La présence de la ministre de la culture, Rachida Dati, arrivée une demi-heure après l’ouverture, initialement prévue à 19 h 30, ajoute à la soirée une petite touche officielle bienvenue.

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