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Histoires Web mercredi, décembre 18
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C’est un séisme dans l’histoire de la vie publique sous la Ve République. Pour la première fois, un ancien chef de l’Etat a été définitivement condamné à une peine de prison ferme, sous bracelet électronique, pour des faits d’atteinte à la probité. La Cour de cassation a confirmé, mercredi 18 décembre, la condamnation en appel, en 2023, de Nicolas Sarkozy, pour « corruption » et « trafic d’influence », à trois ans de prison, dont un an ferme, et à trois ans d’inéligibilité, dans l’affaire dite des écoutes. L’ex-président de la République sera convoqué, dans plusieurs semaines, par un juge d’application des peines qui déterminera les modalités de son bracelet électronique.

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Les pourvois de l’avocat historique de M. Sarkozy, Thierry Herzog, et de l’ex-haut magistrat Gilbert Azibert ont également été rejetés par la Cour de cassation, qui examine le respect des règles de droit et a donc confirmé leur condamnation à la même peine (trois ans, dont un ferme) pour « violation du secret de l’instruction », « corruption » et « trafic d’influence ».

Dès l’annonce de l’arrêt de la juridiction, M. Sarkozy a déclaré, par la voix de son avocat Patrice Spinosi, qu’il allait saisir « dans les semaines à venir la Cour européenne des droits de l’homme [CEDH] (…) pour obtenir la garantie des droits que les juges français lui ont déniée ». « On a des chances tout à fait sérieuses d’obtenir une condamnation de la France dans trois-quatre ans. Nous pourrions alors saisir de nouveau les juridictions françaises qui auraient l’obligation de revoir la condamnation de M. Sarkozy », veut croire MSpinosi.

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