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Histoires Web lundi, décembre 16
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La destitution du président sud-coréen, Yoon Suk Yeol, votée samedi 14 décembre par l’Assemblée nationale, en réponse à son décret instaurant la loi martiale le 3 décembre, ne passe pas au sein de la mouvance ultra-conservatrice incarnée par le mouvement protestant évangélique. Lors de son raout – mi-sermon mi-meeting politique – dimanche 15 décembre, à Gwanghwamun, dans le centre de Séoul, le pasteur Jeon Kwang-hoon, figure majeure de ce courant, a harangué plusieurs milliers de ses ouailles sur le vote, la veille par l’Assemblée nationale, de la destitution de M. Yoon.

Pour le fondateur de l’Eglise presbytérienne Sarangseil, à la stature imposante et l’épaisse tignasse grise, la décision fait partie d’un vaste complot ourdi depuis Pyongyang et Pékin, avec la complicité de l’opposition démocrate et de son chef, Lee Jae-myung. « Nous allons résister contre cette mesure inconstitutionnelle. La révolution a commencé. Nous allons organiser des rassemblements tous les jours devant la Cour suprême », a-t-il lancé, en référence à l’instance qui doit valider ou invalider, d’ici à six mois, la destitution pour qu’elle soit effective.

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