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La nomination de François Bayrou au poste de premier ministre n’a pas changé fondamentalement la donne parlementaire pour le futur gouvernement. Son assise fragile à l’Assemblée nationale ne lui permet pas d’être prémuni du risque d’une nouvelle censure, du type de celle qui a emporté l’équipe de Michel Barnier, après seulement trois mois à Matignon.

Suive le direct | En direct, François Bayrou premier ministre : Bruno Retailleau a été reçu à Matignon vendredi soir

Lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur, vendredi 13 décembre, le président du MoDem n’a offert aucune clarification quant à ses intentions en la matière. « Il est urgent de sortir du jeu des partis politiques qui feignent de vouloir gouverner », lançait-il le 18 août, dans une interview au Figaro, appelant à respecter « la logique de la Ve République : le pouvoir exécutif est indépendant du pouvoir législatif ». Désormais à Matignon, M. Bayrou peut-il éviter de composer avec ce qu’il présente comme des forces de blocage, s’il espère compter jusqu’à 289 députés le soutenant, la majorité absolue à l’Assemblée nationale ?

Avec un groupe de seulement 36 députés, le nouveau premier ministre semble partir d’une position encore plus fragile que celle de Michel Barnier, issu du parti Les Républicains (LR), fort d’un groupe de 47 élus. Les relations au sein de la coalition présidentielle, composée de Renaissance, d’Horizons et donc du MoDem, sont loin d’être toujours harmonieuses. Cependant, alors que Renaissance avait apporté un soutien « sans chèque en blanc » à Michel Barnier dans les heures suivant sa nomination, le parti de Gabriel Attal s’est gardé cette fois de toute mise en garde. Les 163 sièges du bloc central – en comptant Renaissance, MoDem et Horizons – apparaissent donc comme le socle minimum sur lequel François Bayrou peut espérer s’appuyer.

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