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Mal vues par une société toujours très inégalitaire, les mères sud-coréennes divorcées préfèrent être cheffes d’entreprise plutôt que salariées. Tel est l’avis de Kim Lee-kyung, quinquagénaire aux cheveux courts et au débit posé, qui gère quatre cafés, dont l’impressionnant et vaste Fessonia, sis au cœur du Dongdaemun Design Plaza, à Séoul. « Cela permet d’aménager ses horaires plus facilement et d’éviter des remarques désobligeantes », explique la dirigeante, très attachée à son indépendance dans un pays classé 94e sur 146 en matière d’égalité des sexes, selon le Forum économique mondial. « Depuis que je suis jeune, j’entends le proverbe : “Si la voix des femmes s’entend hors du foyer, le foyer est détruit.” Je n’ai jamais pu l’accepter », raconte Kim Lee-kyung.

Mme Kim a deux enfants, une fille et un garçon. « Quand j’ai divorcé, ils étaient lycéens. Cela n’a pas été trop dur pour eux, et ils ont compris que je devais travailler beaucoup. Je crois qu’aujourd’hui ils sont fiers de ma réussite. »

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