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Après les Jeux olympiques, l’intelligence artificielle (IA) ? Paris a l’intention d’attirer à nouveau l’attention planétaire avec le Sommet pour l’action sur l’IA, qui sera organisé au Grand Palais. Les 10 et 11 février y seront conviés 100 chefs d’Etat du monde entier, dont l’Américain Donald Trump ou des officiels chinois. Seront invitées au total 700 personnalités, dirigeants d’entreprise – dont Elon Musk ou les cadres des sociétés américaines OpenAI, Google ou Meta ou des Français comme Mistral ou LightOn –, mais aussi « chercheurs ou représentants de la société civile », a précisé l’Elysée vendredi 29 novembre.

La première journée du 10 février sera consacrée à des ateliers et des conférences, ainsi que des démonstrations. Le soir sera organisé à l’Elysée un dîner avec des chefs d’Etat et des personnalités. Le lendemain matin, auront lieu des discussions entre dirigeants politiques et, en parallèle, un « business day » mettant en avant les entreprises et les autres acteurs. Les jours précédents commencera une « semaine de l’IA » avec les 6 et 7 février des « journées scientifiques » et le week-end des 8 et 9 février des événements culturels.

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Pour s’afficher comme une des capitales mondiales de l’IA et se démarquer des sommets précédents, Paris assume une ligne assez positive et optimiste sur cette technologie. « Nous allons mettre en évidence les risques de l’IA, déjà bien évoqués à Londres, en novembre 2023 et à Séoul en mai, mais aussi les opportunités et les bénéfices de cette technologie », explique l’Elysée, vantant les bienfaits potentiels de l’IA pour la santé, le climat ou la productivité. D’où le nom de sommet de l’« action ». Le premier, organisé à Londres, était lui consacré à la « sécurité » et en partie aux risques « catastrophiques » ou « existentiels » liés à l’IA.

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Approche diplomatique « inclusive »

Cette ligne est dans la continuité de la position adoptée par Emmanuel Macron qui, ces deux dernières années, s’est « impliqué personnellement » dans les débats sur le règlement européen AI Act, décrit comme un possible frein à l’innovation. L’orientation rappelle aussi celle du rapport de la commission de l’IA, présidée par Anne Bouverot, désormais envoyée spéciale du président de la République pour l’organisation du sommet de février 2025. Le sommet devrait être l’occasion de publier les recommandations de l’Initiative des champions de l’IA européens, un groupe de dirigeants d’entreprise et de représentants d’institution chargés de favoriser la création de géants locaux.

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