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En tennis, l’actualité de la fin de saison a été marquée par la retraite de Rafael Nadal. Mais l’année 2024 a aussi été celle du retour des affaires de dopage dans le monde de la petite balle jaune. Jeudi 28 novembre, l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA) a annoncé que la Polonaise Iga Swiatek a été sanctionnée d’un mois de suspension après un contrôle positif à une substance interdite effectué en août, avant le tournoi de Cincinatti (Ohio).

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Le test a révélé la présence de « trimétazidine, dans un échantillon prélevé hors compétition », explique l’ITIA dans un communiqué. D’après la numéro 2 mondiale (elle était première au moment du test), ce contrôle positif est la conséquence de la prise d’un médicament en vente libre, la mélatonine, que la Polonaise utilisait pour des problèmes de décalage horaire et de sommeil.

L’agence a retenu le caractère non intentionnel de la prise de cette substance interdite. Pour elle, le degré de faute de la quintuple lauréate de tournois du Grand Chelem – dont quatre fois Roland-Garros, la dernière en 2024 – est « le plus faible du spectre », ce qui explique que la sanction se soit limitée à un mois.

La Polonaise a d’abord s’est d’abord arrêtée du 12 septembre au 4 octobre. A cette date, sa suspension provisoire a été levée dans l’attente « d’une enquête plus approfondie » après que de premières explications ont été fournies, avance l’équipe d’Iga Swiatek. D’ici au 4 décembre, elle va purger les 8 derniers jours de suspension restants. Fin septembre, Swiatek, 23 ans, a notamment manqué le tournoi de Pékin, une absence qu’elle avait justifié à l’époque par des « raisons personnelles ».

Le précédent Jannik Sinner

La joueuse a réagi en publiant une vidéo de six minutes sur ses réseaux sociaux. La médaillée de bronze en simple aux Jeux olympiques de Paris y raconte ses dernières semaines. « Mon équipe et moi-même avons dû faire face à un stress et à une anxiété énormes. Aujourd’hui, tout a été soigneusement expliqué et, avec une ardoise propre, je peux retourner à ce que j’aime le plus », se défend-elle. « Au cours des deux derniers mois et demi, j’ai fait l’objet d’une procédure stricte de l’ITIA, qui a confirmé mon innocence. »

« Le seul contrôle antidopage positif de ma carrière, montrant un niveau incroyablement faible d’une substance interdite dont je n’avais jamais entendu parler auparavant a remis en question tout ce pour quoi j’ai travaillé si dur pendant toute ma vie », explique-t-elle encore. « Cette affaire est un rappel essentiel de (…) l’importance pour les joueurs de réfléchir soigneusement à l’utilisation de compléments alimentaires et de médicaments », estime de son côté l’ITIA.

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Plus tôt dans la saison, une autre figure du tennis a été contrôlée positif à un produit interdit. Fin août, l’Italien Jannik Sinner était en effet blanchi par l’ITIA après que du clostebol ait été retrouvé dans son organisme lors de deux contrôles, en mars, lors du tournoi d’Indian Wells (Californie). L’instance avait alors estimé que le numéro 1 mondial – qui a notamment remporté deux tournois du Grand Chelem cette saison – a été contaminé involontairement. Fin septembre, l’Agence mondiale antidopage (AMA) a toutefois fait appel de la non-suspension de Jannik Sinner, réclamant « un à deux ans » de suspension. Reste désormais à savoir si l’AMA fera également appel dans le cas d’Iga Swiatek.

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