au moins vingt-neuf morts dans des frappes israéliennes qui ont visé plusieurs régions du Liban

Invité du « 20 heures » de TF1, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a justifié le maintien du match France-Israël jeudi au Stade de France.

Le ministre a fait savoir qu’il n’a pas connaissance de « menace particulière » concernant France-Israël, même si « le risque zéro n’existe pas ». Il a évoqué des « mesures exceptionnelles » de sécurité avant, pendant et après le match, avec des contrôles près du stade, dans les transports en commun, des fouilles et des palpations, et la mobilisation des policiers d’élite du RAID.

« Nous exercerons une surveillance toute particulière sur les quartiers, les lieux fréquentés par nos compatriotes de confession juive », a ajouté M. Retailleau. « Il n’est pas question qu’on prenne le risque de ces événements dramatiques, de cette chasse à l’homme qu’on a pu voir à Amsterdam », a-t-il poursuivi.

Il a contesté toute hypothèse d’annulation ou de délocalisation du match : « Pas question de reculer, de se soumettre », a-t-il martelé.

M. Retailleau a aussi évoqué le gala « Israël is forever » prévu mercredi à Paris, un rassemblement marqué à l’extrême droite dont plusieurs voix à gauche avaient demandé l’annulation. Alors que la Coordination des appels pour une paix juste au Proche-Orient EuroPalestine avait saisi le tribunal d’une demande d’interdiction, « la justice a tranché et a donné raison à notre préfet de police qui n’a pas interdit cette manifestation », a souligné Bruno Retailleau.