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Le début de saison de Victor Wembanyama évoquait davantage l’arrosage automatique qu’un objet de précision. La star du basket français, pour sa deuxième année en NBA, peinait jusque-là à trouver la cible, notamment à trois points, mais persistait à tenter de nombreux tirs à longue distance – encouragé par le staff technique de son équipe des San Antonio Spurs. Le Français a retrouvé la mire, lundi 11 novembre, avec une performance majuscule pour aider les Spurs à renverser les Sacramento Kings (116-96). A ses 34 points – son record cette saison –, 14 rebonds, six passes et trois contres, « Wemby » ajoute six tirs réussis (pour 12 tentés) derrière l’arc (pour 12 tentés), record personnel égalé.

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En difficulté sur les tirs primés lors des huit premiers matchs de la saison (seulement 25 % de réussite), l’intérieur de 2,24 m a été bien trouvé par le meneur vétéran Chris Paul, l’un des renforts de l’escouade texane à l’intersaison. « Ce qui a changé, c’est que je n’ai pas pris moins de trois-points, j’en prends de meilleurs, a analysé Victor Wembanyama en conférence de presse après la rencontre. Je me sens plus à l’aise… Je n’ai que 20 ans et j’espère bien que je vais me sentir de mieux en mieux ces prochaines années. »

Après une première saison aboutie – couronnée du titre de rookie (débutant) de l’année et d’une deuxième place au classement du meilleur défenseur – et un été olympique argenté avec l’équipe de France masculine, Victor Wembanyama a attaqué la saison avec envie, et en faisant évoluer son jeu – avec plus ou moins de réussite. Là où la saison dernière 33 % de ses tirs étaient derrière la ligne des trois-points, cette proportion s’élève à plus de 45 % en ce début de saison. Et malgré des débuts poussifs, le « sophomore » (deuxième année) tricolore semble retrouver ses sensations depuis trois matchs (12 trois-points réussis, à 57 % de réussite).

« Nous avons beaucoup travaillé les tirs à trois points à l’intersaison. Parfois ils rentrent, parfois non. Mais il faut continuer à insister, tant que ce sont des tirs de qualité », a expliqué son coéquipier Harrison Barnes, lundi après la rencontre – auteur, lui, de 10 points et 5 rebonds. « Il met des shoots tous les jours, a à son tour détaillé le coach intérimaire des Spurs Mitch Johnson. Il a manqué quelques vrais bons tirs au début de la saison et je comprends que ça soit devenu un sujet de discussion. Mais nous n’avons jamais douté. On dirait que les pourcentages se rééquilibrent à ce stade. »

L’entraîneur adjoint des Spurs, qui remplace Gregg Popovich au pied levé en raison de soucis de santé du coach le plus victorieux de l’histoire de la NBA, suit en cela les propos de son mentor. « Est-ce que je veux voir [Victor] tirer beaucoup à trois points ? Absolument, absolument. (…) On veut qu’il soit capable de tout faire sur un parquet : partir en isolation, shooter, la totale », professait Gregg Popovich en conférence de presse, le 31 octobre. Avec désormais cinq victoires et six défaites en ce début de saison, les Spurs auront besoin d’un Victor Wembanyama adroit pour espérer faire mieux cette année.

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