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Après un départ de rêve pour ses premiers pas en Ligue des champions, avec deux victoires contre le Sturm Graz (2-1) et Salzbourg (4-0), le Stade Brestois pouvait s’attendre à caler, mercredi 23 octobre, contre le Bayer Leverkusen. Dans les rues de Guingamp, à quelques heures du coup d’envoi, l’avis des supporteurs des Ty-Zefs semblait unanime : contre le champion d’Allemagne, l’équipe bretonne allait atterrir et reprendre contact avec la dure réalité du football.

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A la fin du match, il n’était donc pas surprenant que les spectateurs présents au stade du Roudourou fêtent comme une victoire le point du nul acquis face au Bayer Leverkusen (1-1), la machine de Xabi Alonso qui n’a perdu que deux fois lors de ses 65 derniers matchs. Confortablement assis sur leur petit nuage, joueurs et supporteurs brestois pouvaient ainsi continuer de savourer leur aventure, toujours invaincus pour leurs trois premiers matchs en Coupe d’Europe.

« C’était inimaginable, réagissait Brendan Chardonnet, le capitaine des Ty-Zefs, après le match. On nous promettait l’enfer. » En ce début de saison, Brest est en réalité au paradis, du moins en Ligue des champions. En Coupe d’Europe, le visage affiché par les joueurs d’Eric Roy est bien différent de celui qu’ils montrent en Ligue 1, où ils occupent la 11ᵉ place. « Il y a peut-être un supplément d’âme dans cette compétition. Les joueurs, inconsciemment, mettent un engagement supplémentaire », analysait l’entraîneur brestois à l’issue de la rencontre.

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Malgré cette dissociation, Roy n’a pu que répéter sa « fierté » après la prestation de ses joueurs, soutenus par les supporteurs qui avaient fait le déplacement pour un match dont le coup d’envoi a été donné à 18 h 45. Certains avaient donc posé une demi-journée pour rallier Guingamp quand d’autres ont profité des vacances scolaires pour faire le déplacement en famille.

Lees-Melou répond avec brio à Wirtz

Après un bain de soleil dans l’après-midi, ils se sont installés dans les tribunes du Roudourou, pour un deuxième match dans ce stade de location, et ont rapidement saisi la différence de niveau avec le Bayer Leverkusen. Les Allemands ont vite bloqué la relance brestoise, occupé le camp breton et posé leur jeu, sans pour autant se créer d’occasions. Sur la première, Florian Wirtz a pourtant marqué le premier but du match (24ᵉ).

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Le jeune meneur de jeu est un virtuose, patron à seulement 21 ans du Bayer et de la sélection allemande, et il fut tout proche d’inscrire un but splendide, quelques minutes plus tard, après avoir éliminé trois Brestois (30ᵉ). Au cœur de la première période, la redescente sur terre, bien qu’attendue, n’en était pas moins fracassante pour le Stade Brestois.

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