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Histoires Web mercredi, décembre 25
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Si son « plan de la victoire » était appliqué, la guerre pourrait s’achever sur une « fin juste et rapide » dans le courant de l’année 2025. C’est ce que le président ukrainien a déclaré mercredi devant le Parlement de son pays alors qu’il présentait sa stratégie, un ensemble de demandes à ses alliés de renforcement militaire et de garanties de sécurité pour améliorer la position du pays avant d’éventuelles négociations avec le Kremlin. « La Russie doit perdre la guerre contre l’Ukraine, a déclaré Volodymyr Zelensky. Il ne peut y avoir de gel [du front]. Il ne peut y avoir d’échange concernant le territoire de l’Ukraine ou sa souveraineté. »

Cela fait plusieurs mois que Kiev évoque la possibilité d’un deuxième sommet pour la paix, alors que l’armée du pays ne cesse de reculer face aux assauts russes dans le Donbass et que la présidentielle américaine, le 5 novembre, pourrait bouleverser la politique de soutien de son allié le plus puissant. Les voix en Ukraine réclamant des négociations de paix augmentent à mesure que la guerre dure. La présentation très attendue devant le Parlement s’est tenue alors que le plan, qui inclut une invitation officielle à rejoindre l’OTAN et l’autorisation d’utiliser des missiles à longue portée sur le territoire russe – des demandes sans cesse refusées par les alliés – devrait être examiné lors d’une réunion ministérielle de l’OTAN, à partir de jeudi 17 octobre, à Bruxelles.

« Nous comprenons que l’adhésion à l’OTAN est une question d’avenir, pas de présent, a déclaré le président ukrainien. Mais Poutine doit voir que ses calculs géopolitiques échouent. » Le président russe avait notamment justifié son invasion de l’Ukraine déclenchée le 24 février 2022 pour empêcher un rapprochement entre l’Alliance atlantique et l’Ukraine. Mercredi, en réaction, la diplomatie russe a accusé le président ukrainien de « pousser » les pays de l’Alliance à « entrer en conflit direct » avec la Russie. « Le seul plan de paix qui puisse être, c’est la compréhension par le régime de Kiev que sa politique est sans perspective et qu’il est nécessaire de se réveiller », a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.

« Signal fort »

Ce plan, annoncé pour la première fois à la fin de l’été, a été présenté par le président ukrainien à plusieurs de ses alliés occidentaux, dont le président américain Joe Biden. Mais le document n’a pour l’instant reçu qu’un accueil mitigé. Si le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte a déclaré, mercredi, que le document représentant un « signal fort » de la part du président ukrainien, il s’est toutefois fait plus prudent sur le contenu : « Cela ne signifie pas que je puisse dire ici que je soutiens l’ensemble du plan. Ce serait un peu difficile, parce qu’il y a beaucoup de questions. »

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