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Il n’y aura pas de « rabot généralisé sur les agents publics dans tous les ministères de façon équivalente », affirme Laurent Saint-Martin

Alors que le gouvernement doit présenter le projet de loi de finances pour 2025, jeudi, en conseil des ministres, le ministre chargé du budget et des comptes publics, Laurent Saint-Martin, était au micro de Franceinfo ce matin.

Ce dernier a de nouveau fixé l’objectif de 60 milliards d’euros d’économies pour 2025, assurant que « les deux tiers des efforts » seront réalisés par des coupes budgétaires, mais qu’« une contribution exceptionnelle, temporaire », sera aussi demandée « à ceux qui le peuvent » – soit une hausse d’impôts pour les grandes entreprises (trois cents entreprises ayant plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires), et pour les ménages les plus aisés (les 0, 3 % les plus riches), comme défendu par le premier ministre, Michel Barnier.

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Au sujet de la réduction des effectifs dans la fonction publique, notamment sur le non-remplacement à certains postes lors de départ en retraite, évoqué jeudi dernier par Michel Barnier, Laurent Saint-Martin a défendu cette piste. « Il faut un ralentissement des embauches d’agents publics, ça fait partie des nécessités pour ralentir la hausse de la dépense publique. Nous avons maintenant besoin de réfléchir, où cela se fait. (…) Mais il est hors de question de faire un rabot généralisé sur les agents publics dans tous les ministères de façon équivalente », a-t-il argumenté. Semblant exclure de l’équation l’éducation nationale et les forces de l’ordre (armées, police, gendarmerie), Laurent Saint-Martin n’a toutefois pas voulu révéler quels ministères seront concernés.

Le ministre a ensuite défendu la proposition du gouvernement de raboter les allégements de charges pour les entreprises mis en place durant la crise du Covid-19 et « la crise inflationniste », ainsi que le report de la revalorisation des retraites du 1er janvier au 1er juillet ou encore la fin du bouclier tarifaire sur les prix de l’électricité, en raison de la baisse des tarifs. Tout en renvoyant ces mesures au débat et aux arbitrages au Parlement.

« Il ne faut pas qu’il y ait de tabou dans ce budget-là, sinon il n’y aura pas de budget. Il faut que nous soyons en capacité, ensemble, de se demander là où l’argent public est le plus utile », a encore argumenté le ministre.

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