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La trêve internationale arrive au bon moment pour l’Olympique de Marseille (OM). Ou pas. Tenus en échec par Angers (1-1), vendredi 4 octobre en soirée lors de la 7e journée de Ligue 1, les Marseillais auront deux semaines pour effacer de leur mémoire cette piètre prestation, ou au contraire, ressasser ce qui n’a pas fonctionné face à la lanterne rouge du championnat, qui n’a toujours pas remporté une seule rencontre.

Ce qui est certain, c’est que l’OM, battu lors de la journée précédente à Strasbourg (1-0), est au ralenti et traverse sa première période creuse depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi. Car l’entraîneur italien avait demandé de rebondir et de montrer que la défaite en Alsace n’était qu’un « incident de parcours ». Il fallait aussi recoller au Paris Saint-Germain − qui ira dimanche à Nice − et à Monaco − en déplacement à Rennes, samedi −, qui avancent en tête du classement sans regarder derrière eux.

C’est raté. Raté comme le match livré par ses hommes vendredi, le plus pauvre probablement de la saison. Face à Angers et malgré l’ambiance tristounette au Vélodrome, avec deux secteurs fermés par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, Marseille partait nettement favori.

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Deux cartons rouges

De Zerbi avait injecté un peu de nouveauté avec les titularisations de Neal Maupay, Valentin Carboni et Ulisses Garcia, mais il ne s’est en fait pas passé grand-chose, voire à peu près rien, jusqu’à la 26e minute et l’expulsion logique de l’Angevin Lilian Raolisoa pour une grosse faute sur Garcia.

En supériorité numérique, l’OM pensait alors trouver les espaces dont il manquait, mais les choses ne se sont pas passées comme prévu car Maupay a à son tour été exclu pour deux cartons jaunes récoltés en trois minutes.

Michel Platini proposait récemment de jouer les matchs à dix contre dix pour rendre le football plus attrayant et la rencontre de vendredi était donc soudainement devenue l’occasion de tester la proposition de l’ancien meneur de jeu mythique des Bleus. Mais l’expérience n’a pas été très concluante. Jusqu’à la pause, l’OM a ainsi eu la balle les trois quarts du temps et a multiplié les frappes, mais sans jamais créer réellement de danger.

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En face, Angers a très vite commencé à essayer de gagner du temps, déjà, et tout cela s’est terminé à la pause sous une grosse « bronca » du public qui visait sans doute un peu tout le monde, les Angevins, l’arbitre et probablement aussi l’OM, vraiment très moyen depuis son exploit à Lyon.

« Il faut maintenant accepter les critiques »

Marseille a pourtant réussi à ouvrir le score, grâce à l’Anglais Jonathan Rowe, qui a marqué à un moment où Angers n’en finissait plus de reculer sous la pression (1-0, 51e). Mais Marseille n’a pas su tenir son avantage longtemps, et Angers est revenu grâce à un beau coup franc de Farid El Melali (1-1 54e) après une faute de Pierre-Emile Hojbjerg, moins souverain depuis deux matchs.

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C’est aussi le cas de Mason Greenwood, détonateur du bon début de saison marseillais et auteur vendredi d’un match épouvantable, avec une avalanche de mauvais choix.

jusqu’au bout, Marseille a tout de même poussé, bien sûr, avec notamment les débuts au Vélodrome sous le maillot de l’OM d’Adrien Rabiot. Amir Murillo a même cru marquer, mais la VAR a montré qu’il avait touché le ballon de la main (68e).

Au bout du compte, l’OM a donc laissé filer des points et l’euphorie qui avait gagné Marseille après l’improbable succès ramené de Lyon (3-2) est clairement retombée. « J’ai accepté les compliments après les bons résultats, il faut maintenant accepter les critiques », a déclaré, beau joueur, Roberto De Zerbi. « Il faut être conscients qu’on essaie de construire un grand Marseille et que ça ne se fait pas subitement. Il faut passer par des matchs comme celui de Strasbourg et celui de ce soir », a expliqué l’entraîneur marseillais.

Après la trêve, les Marseillais iront à Montpellier pour se remettre dans le sens de la marche. C’est ensuite le Paris Saint-Germain qui viendra au Vélodrome, contre qui le moindre écart ne sera pas toléré.

Le Monde avec AFP

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