Meilleures Actions
Histoires Web jeudi, septembre 19
Bulletin

Image de couverture : Gisèle Pelicot à Avignon, le 16 septembre 2024. CHRISTOPHE SIMON / AFP

La suite du procès des viols de Mazan est plongée dans un épais brouillard, lundi 16 septembre, l’état de santé du principal accusé, Dominique Pelicot, absent depuis une semaine, ne s’étant pas amélioré.

L’audience a été à nouveau suspendue, lundi. M. Pelicot doit être examiné dans la journée par des médecins pour savoir s’il est apte à comparaître. Ce n’est qu’après les conclusions des médecins qu’une décision sera prise sur le renvoi, ou non, de ce procès hors norme qui a commencé le 2 septembre et pour lequel sont jugés cinquante et un accusés pour des viols sur Gisèle, l’ex-épouse de M. Pelicot, dans cette affaire emblématique des violences sexuelles et de la soumission chimique.

« Les mots manquent pour exprimer à quel point la situation où nous nous retrouvons ce matin est anormale. Il y a des personnes dont le travail est de s’assurer que M. Pelicot est en état d’assister à son procès », a estimé à l’audience l’un des avocats des parties civiles, Stéphane Babonneau. « Si cette situation est due à un retard de prise en charge, ce serait un scandale », a-t-il ajouté.

L’avocat général a dit « regretter cette situation », et Béatrice Zavarro, l’avocate de M. Pelicot, a fustigé le manque de prise en charge médicale de son client. « On a été pris en otage pendant huit jours, car s’il avait été pris en charge dès le début on n’en serait pas là », a-t-elle expliqué à l’audience.

A partir de 15 heures, Henri Seckel, journaliste au Monde, répondra à vos questions sur ce procès dont il assure la couverture.

Pour approfondir :

Share.
© 2024 Mahalsa France. Tous droits réservés.