
Le compteur des cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) était bloqué depuis lundi 15 décembre. Il s’est à nouveau incrémenté lundi 22 décembre. Le site du ministère de l’agriculture indique désormais que 114 cas ont été répertoriés sur le territoire depuis l’apparition de la maladie sur le territoire national le 29 juin en Savoie. Le nouveau foyer a été détecté dans les Pyrénées-Orientales. C’est le 22e cas détecté dans ce département, ce qui signifie que le virus continue à circuler en Occitanie.
Le gouvernement a, justement décidé d’accélérer la vaccination dans cette région avec 750 000 doses qui devraient être administrées dans une zone élargie tout au long de l’arc pyrénéen. Le premier ministre s’est engagé, dans un courrier envoyé aux syndicats agricoles, vendredi 19 décembre, après les avoir rencontrés successivement, que cette opération « sera conduite sous un mois ».
Depuis ces rendez-vous, les mobilisations sur le terrain se sont réduites même si la Confédération paysanne et la Coordination rurale n’ont pas donné l’ordre de mettre fin aux actions sur le terrain.
De 4 000 vendredi à 720 dimanche.
Le nombre de manifestants s’opposant notamment à la politique sanitaire du gouvernement, d’abattage total des troupeaux lorsqu’une des bêtes est touchée par la DNC est passé de 4 000 vendredi à 720 dimanche.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les manifestants de la Confédération paysanne, Coordination rurale et un collectif local ont levé le blocage à Tarascon-sur-Ariège, sur la RN20, axe stratégique entre la France et l’Andorre, après dix jours de mobilisation.
Selon le ministère de l’Intérieur, 23 actions mobilisant 720 personnes ont été comptabilisées dimanche, essentiellement dans le Sud-Ouest, contre 50 actions samedi, 93 vendredi, 110 jeudi et 80 mercredi. La circulation était encore perturbée lundi matin sur l’A63 près de Bordeaux, sur l’A64 entre Toulouse et Bayonne ou encore sur l’A75 en Lozère et dans l’Aveyron. Le porte-parole de la Confédération paysanne, Stéphane Galais avait assuré, vendredi, que son syndicat ne laisserait pas faire un nouvel abattage de troupeau.












