Dans la mer des Caraïbes, navires de guerre et bombardiers attendent des instructions. Trois mois après le déploiement militaire américain aux larges des côtes du Venezuela, Donald Trump semble hésiter encore sur la stratégie à mettre en œuvre. Rien ne bouge, mais la pression monte. Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a dénoncé lundi 1er décembre « vingt-deux semaines de terrorisme psychologique ».
Le même jour, le président américain a réuni le Conseil de sécurité nationale pour parler lutte contre la drogue et changement de régime à Caracas. Donald Trump, qui veut débarrasser le Venezuela de Nicolas Maduro, accuse celui-ci d’être un « narcoterroriste ». Mais les frappes menées depuis le 2 septembre contre des embarcations accusées de transporter de la drogue se retrouvent sur la sellette. Depuis le début des opérations, une vingtaine de bateaux ont été coulés et leurs 83 passagers ont été tués, selon le décompte des autorités américaines, qui n’ont fourni aucune preuve de leurs accusations. Au Congrès, les démocrates ne sont plus les seuls à s’interroger sur la légalité de ces opérations.
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