De l’eau partout, jaune, boueuse, recouvre rizières, champs et villages. Les collines de thé enchanteresses ont disparu, emportées par des coulées de boue. Le Sri Lanka, la perle de l’océan Indien, a été dévasté par le cyclone Ditwah qui s’est abattu sur l’île, vendredi 28 novembre, accompagné de pluies torrentielles. Les terres étaient déjà détrempées par les précipitations de la mousson.
Ditwah a semé la mort. Au dernier décompte de l’agence sri-lankaise de gestion des catastrophes, mardi 2 décembre au matin, 410 personnes ont péri et 336 personnes sont toujours portées disparues. Les autorités ont préparé les esprits, le nombre de victimes risque d’augmenter considérablement, car les sauveteurs n’ont pas encore pu atteindre de nombreuses zones coupées du reste du pays en raison des inondations et des glissements de terrain. Les pluies qui ont balayé le pays depuis le 20 novembre ont cessé dimanche, mais devraient reprendre dans les jours à venir.
L’île compte plus de 1,5 million de personnes sinistrées. Un tiers de la population a été privé d’électricité et d’eau courante ; 15 000 maisons ont été détruites ; dix ponts endommagés et plus de 200 routes sont impraticables.
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