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Les mots choisis indiquent la direction empruntée. Dans un long message publié sur son réseau Truth Social, jeudi 27 novembre, à l’occasion de la fête familiale de Thanksgiving, Donald Trump a lancé une virulente attaque contre les populations d’origine étrangère installées dans le pays.

Selon lui, la plupart vivraient « grâce aux aides sociales » et viendraient d’« Etats faillis, ou de prisons, d’asiles psychiatriques, de gangs ou de cartels de la drogue ». Il les a opposé aux « citoyens américains patriotes », une distinction dénuée de sens dans un pays dont le récit national est tissé de fils venus du monde entier. En 2023, aux Etats-Unis, la part des résidents nés à l’étranger – en constante augmentation depuis les années 1970 – s’élevait à 14,3 % de la population, soit 47,8 millions de personnes. Parmi elles, près de 25 millions sont naturalisées.

A en croire le milliardaire, « seule la migration inversée peut pleinement réparer cette situation ». La migration inversée – ou remigration – est l’un des slogans des extrêmes droites dans les pays occidentaux. « La remigration maintenant », réclamait ainsi le compte X du département de la sécurité intérieure, le 27 novembre. Le 14 septembre 2024 déjà, à moins de deux mois de l’élection présidentielle, Stephen Miller, désormais chef adjoint du cabinet présidentiel, montrait la voie sur X : « Le plan Trump pour arrêter l’invasion des petites villes de l’Amérique : la remigration ! »

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