Volodymyr Zelensky attendu lundi à Paris

Le président français, Emmanuel Macron, reçoit, lundi, à Paris, à partir de 10 heures, son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky. Dans la foulée, les deux chefs d’Etat devraient faire une courte déclaration à la presse avant d’entamer des entretiens bilatéraux.

« Les deux dirigeants échangeront sur la situation et sur les conditions d’une paix juste et durable, dans la continuité des discussions de Genève et du plan américain et d’une concertation étroite avec nos partenaires européens », a expliqué la présidence française, samedi. « Ils feront également le point sur le travail engagé sur les garanties de sécurité dans le cadre de la coalition des volontaires », a-t-elle ajouté. Cette visite survient au moment où une équipe de négociateurs ukrainiens se trouve aux Etats-Unis afin de discuter du plan américain visant à mettre fin au conflit avec la Russie

Dans un entretien à La Tribune Dimanche, Jean-Noël Barrot, le ministre des affaires étrangères français, a expliqué que « Vladimir Poutine doit accepter le cessez-le-feu ou se résoudre à exposer la Russie à de nouvelles sanctions qui épuiseront son économie, ainsi qu’au soutien redoublé des Européens à l’Ukraine ». M. Barrot a rappelé que Volodymyr Zelensky « a été élu dans des élections ouvertes, transparentes et démocratiques, ce qui n’est pas le cas de Vladimir Poutine ». Il ajoute que « C’est la guerre que le président russe a choisi de livrer qui empêche l’Ukraine de procéder à des élections. Quant aux affaires de corruption, elles doivent être traitées par les institutions compétentes, sans interférence avec le processus de paix », a-t-il estimé. Volodymyr Zelensky « dispose de toute la légitimité pour conduire l’Ukraine vers la paix », a-t-il poursuivi.

A Paris, le président ukrainien sera accompagné de la première dame, Olena Zelenska, qui participera à un événement autour de l’initiative « Bring Kids Back » (« ramenez les enfants ») qu’elle parraine. Cette initiative « a permis de ramener près de 2 000 enfants ukrainiens arrachés à leur famille par la Russie », a précisé le ministre français.