Le week-end de repos n’était pas prévu mais sera sans doute le bienvenu. Alors que les deux précédentes séances nocturnes à l’Assemblée nationale avaient été marquées par de fortes tensions autour des discussions budgétaires, celle du vendredi 14 novembre portait le sceau d’une certaine fatigue dans un Hémicycle clairsemé et quelque peu dissipé ou rigolard par moments.
Si elle permet de recharger les batteries, cette pause pour les députés, décidée au dernier moment par le gouvernement jeudi soir, rend définitivement caduque la possibilité d’un vote sur la partie recettes du projet de loi de finances (PLF) 2026, prévu lundi 17 novembre. Un nouveau report pour sceller le sort de cette première partie de la copie budgétaire, qui devait déjà être tranché le 4 novembre mais repoussé en raison du nombre d’amendements encore à examiner. Bis repetita donc quelques jours plus tard, alors que plus de 1 500 amendements restaient à examiner.
Pour l’instant, la date de ce vote reste très hypothétique car le brouillard qui entoure les discussions budgétaires tarde à se dissiper. Peut-être de façon volontaire, veulent croire de nombreux élus, tant l’impossibilité de voter pourrait arranger une partie de l’Hémicycle, lancée dans un jeu de poker menteur. Ce qui est sûr, c’est que l’Assemblée nationale a enterré toute ambition d’évoquer la seconde partie, sur les dépenses, et a acté l’idée qu’il n’y aurait pas de vote global sur le PLF avant la transmission du texte au Sénat.
Il vous reste 80.78% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.














