Blanche Gardin tient le rôle principal de L’Incroyable Femme des neiges, de Sébastien Betbeder. En incarnant Coline Morel, exploratrice du pôle Nord en quête d’absolu, dont la vie part à la dérive sur fond de fin du monde, la comédienne est à son meilleur.
Qu’est-ce qu’il y a de vous dans le personnage de « L’Incroyable Femme des neiges » ?
Presque tout. J’ai ressenti une grande proximité avec elle. Et toutes les questions posées par le film, qui me semblent des thèmes fondamentaux, résonnent fortement en moi. Il y a eu une coïncidence assez hallucinante. Lorsque Sébastien Betbeder m’a envoyé le script, j’étais en train de lire l’ouvrage de Nastassja Martin, Croire aux fauves [Verticales, 2019], qui a inspiré la scène à l’école où Coline Morel raconte à des élèves sa rencontre avec un ours.
J’étais sidérée de découvrir cette jeune anthropologue brillante qui transformait l’événement tragique qu’elle avait vécu – son agression par un ours dont elle est ressortie lourdement blessée – en enseignement existentiel, presque mystique. J’ai senti une grosse responsabilité et j’ai commencé à flipper. C’est pourquoi, pour la première fois, j’ai décidé de travailler avec un coach de jeu, pendant plusieurs semaines, avant le tournage.
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