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Avec le pacte sur la migration et l’asile, adopté mi-2024 et qui doit être appliqué d’ici à la mi-juin 2026, l’Union européenne (UE) avait promis à la fois de rendre plus difficiles les entrées irrégulières sur le Vieux Continent, en instaurant des procédures aux frontières, en particulier dans les pays de première entrée les plus exposés, mais également de mettre en place un mécanisme de solidarité pour que l’ensemble des autres Etats puissent leur venir en aide. Pour cette mesure de solidarité, les Vingt-Sept s’étaient entendus pour créer des « pools de solidarité », afin de répartir jusqu’à 30 000 demandeurs d’asile par an. A défaut d’accepter la relocalisation de migrants, les pays solidaires pourront aider financièrement les Etats sous pression migratoire (à hauteur de 20 000 euros par personne concernée) ou grâce à une aide en nature, à préciser.

Depuis plusieurs mois, les Etats bataillaient pour être reconnus par la Commission « sous pression migratoire », afin de bénéficier de l’aide de leurs voisins. « Chacun a son raisonnement, chacun se sent sous pression », confie un diplomate européen. C’est le cas de l’Allemagne – qui a accueilli depuis 2015 plusieurs millions de personnes, prioritairement des Syriens, des Afghans et des Ukrainiens, et estime avoir fait plus que son devoir –, de la Pologne – qui fait face à l’arrivée de migrants envoyés par la Biélorussie et à celle de plus de un million d’Ukrainiens –, ou encore de l’Autriche, de l’Irlande et de la Suède, qui ont accueilli une part très importante de demandeurs d’asile, par rapport à leur population.

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