Le marché de l’obésité, dont les analystes prédisent qu’il sera l’un des plus lucratifs de l’histoire de l’industrie pharmaceutique, n’en finit pas d’aiguiser les appétits des Big Pharma. En témoigne la guerre qui vient d’éclater, jeudi 30 octobre, entre le danois Novo Nordisk, géant mondial des médicaments contre le diabète et l’obésité, et l’américain Pfizer, champion des vaccins contre le Covid-19. Au cœur de la bataille : Metsera, une jeune biotech née outre-Atlantique, dont les candidats-médicaments prometteurs, destinés à la perte de poids, font saliver les deux laboratoires.
Le match semblait plié entre les deux protagonistes. Le 22 septembre, Pfizer avait annoncé, après plus d’un an et demi de discussions, la signature d’un accord pour le rachat de Metsera, coiffant au poteau Novo Nordisk et cinq autres prétendants. L’industriel new-yorkais indiquait alors avoir mis sur la table 4,9 milliards de dollars (4,2 milliards d’euros) pour cette acquisition, une enveloppe dont le montant pouvait grimper jusqu’à 7,3 milliards de dollars grâce à des paiements additionnels conditionnés à l’atteinte de certains objectifs cliniques et réglementaires des candidats-médicaments. L’accord entre les deux parties prévoyait de conclure la transaction avant la fin de l’année.
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