
Le temps est plutôt gris sur le marché mondial de la biotech, mais à Marseille, le soleil brille ces derniers jours. Après l’annonce, le 16 octobre, d’une importante levée de fonds (105 millions d’euros) par la jeune pousse Adcytherix, c’est au tour d’une autre société de la cité phocéenne, ImCheck Therapeutics, d’étinceler. La biotech bucco-rhodanienne, spécialisée dans l’immuno-oncologie, a dévoilé, mercredi 22 octobre, son rachat par le laboratoire français Ipsen pour un montant s’élevant à 350 millions d’euros. S’y ajouteront des paiements ultérieurs, conditionnés à l’atteinte de certaines étapes clés. Dans l’ensemble, la transaction pourrait potentiellement atteindre jusqu’à 1 milliard d’euros.
De quoi faire pousser au secteur tricolore un grand « cocorico », voire quatre. Car l’histoire d’Imcheck Therapeutics est d’abord celle d’une affaire « franco-franco-franco-française », sourit Pierre d’Epenoux, son président-directeur général.
Issue des travaux de recherche académique du professeur Daniel Olive, qui dirige notamment l’équipe immunité et cancer du Centre de recherche en cancérologie de Marseille, la biotech, portée sur les fonts baptismaux de la cité phocéenne en 2015, s’est développée grâce au soutien financier d’investisseurs principalement hexagonaux, parmi lesquels figurent la banque publique Bpifrance et les capital-risqueurs Kurma Partners et Andera Partners. Avec son rachat par Ipsen, troisième plus grand laboratoire tricolore, la boucle est bouclée.
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