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Histoires Web mercredi, octobre 22
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Autour du thème « L’opéra du futur s’enracine dans le passé », la nouvelle saison de l’Opéra national de Grèce (GNO) s’est ouverte sur un chef-d’œuvre devenu rare sur les scènes lyriques, La Gioconda, unique opéra d’Amilcare Ponchielli (1834-1886) passé à la postérité. A mi-chemin entre le drame romantique verdien, le futur vérisme de Puccini (qui fut son élève) et la tradition du grand opéra à la française avec ballet, l’ouvrage, créé en 1876 à Venise, a connu divers ajouts et remaniements lors des premières à La Scala de Milan (1876), à Rome (1877), puis à Gênes (1879), cette dernière version ayant été retenue par l’usage, après avoir été peaufinée à nouveau à La Scala en 1880.

Maria Callas ne l’a jamais chantée en Grèce, mais son spectre hante La Gioconda, qui marqua en 1947 ses débuts triomphaux aux Arènes de Vérone, à 24 ans, et l’envol de sa carrière internationale. Elle en grava en 1952 un mythique enregistrement en studio pour Cetra (disponible chez Warner Classics), puis une seconde mouture en 1959 pour EMI avec Fiorenza Cossotto et Piero Cappuccilli (Warner Classics), conservant jusqu’au bout dans le répertoire lyrique de ses récitals le fameux air de l’acte IV, « Suicidio ! », l’un des sommets de l’opéra.

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