Le nouveau chef de file des Ecologistes à Marseille, Hassen Hammou, n’aura pas tenu deux jours dans sa fonction. Elu mardi 14 octobre dans la soirée par l’assemblée générale des adhérents marseillais, ce militant de 36 ans, originaire des quartiers populaires de la ville, s’est mis en retrait le 16 au matin. Conséquence directe de la révélation, la veille, par le journal La Provence, de sa prochaine convocation par le tribunal correctionnel de Marseille pour répondre d’une accusation de « corruption de mineur par un moyen de communication électronique ». Une qualification confirmée par le parquet de Marseille.
L’enchaînement est catastrophique pour les écologistes locaux, mis sous tutelle par le parti depuis mars, et qui venaient de se mettre officiellement en ordre de marche pour les municipales 2026. Après une campagne interne houleuse et la défection de quelques figures majeures, ils ont voté mardi à 87 % la poursuite de leur collaboration avec le Printemps marseillais, la coalition de gauche à laquelle ils participent depuis cinq ans. Une stratégie que devait notamment porter Hassen Hammou.
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