« Nous ne voulons pas que la France soit bloquée avec des services d’intelligence artificielle [IA] datant de l’année dernière. Ce n’est pas bon pour ses citoyens ni pour ses entreprises. » C’est en substance le message de Kent Walker, le responsable des affaires publiques de Google, qui lance en Europe, mercredi 8 octobre, une nouvelle fonctionnalité, baptisée Mode IA, sur son moteur de recherche, mais « malheureusement pas en France pour des raisons réglementaires ».
Des incertitudes liées à l’application des règles de concurrence avaient déjà incité le groupe à ne pas proposer aux internautes français son service AI Overviews, qui, pour certaines requêtes sur son moteur affiche une réponse rédigée par son assistant IA Gemini, un concurrent de ChatGPT.
Cette charge contre la régulation du numérique n’est pas limitée à l’Hexagone. Elle s’inscrit plus largement dans une nouvelle offensive de critiques, lancées par Google, Apple ou Meta, envers les textes européens, eux aussi accusés de brider l’innovation et de retarder certaines fonctionnalités.
Concrètement, le Mode IA est un nouveau bouton et onglet sur Google. Il permet de démarrer une recherche sous la forme d’une conversation, comme avec un assistant IA de type Gemini ou ChatGPT. Le service fait des recherches en ligne et il produit ensuite des paragraphes de réponse, avec quelques liens.
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