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Pneus brûlés, barrages de fortune et jets de pierre : les routes équatoriennes sont partiellement bloquées depuis deux semaines. A l’appel de la Confédération des nationalités indigènes d’Equateur (Conaie), les manifestants protestent contre la suppression des subventions au prix du diesel. Parti de la province d’Imbabura, dans le nord du pays, le mouvement s’est élargi à d’autres régions et d’autres revendications. Il s’est durci après la mort d’un manifestant, le 28 septembre.

Le président, Daniel Noboa, n’entend pas céder. Il a décrété, samedi 4 octobre, l’état d’urgence dans dix des 24 provinces du pays, en invoquant de « graves troubles intérieurs ».

La mesure sera en vigueur pendant soixante jours. Les rassemblements publics « susceptibles de perturber les services essentiels » ou de « mettre en danger la sécurité des citoyens » sont interdits dans les régions concernées. Le décret précise que les forces armées et la police y seront déployées pour « garantir le droit à la libre circulation et à la poursuite des activités économiques ».

« Noboa ne sait que réprimer »

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