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Si les prix remontent et si les stocks de biens à vendre ont diminué, le marché reste, pour l’heure, en faveur des acheteurs. Ce qui leur permet d’avoir le choix, et de prendre le temps d’étudier les biens. C’est d’ailleurs ce qu’ils font, en majorité. « Les acquéreurs sont très attentifs et se désistent plus facilement qu’avant », constate Richard Tzipine, directeur général des agences Barnes. Ils n’ont pas tort : certains points méritent une attention particulière.

En copropriété, ne pas se focaliser sur l’appartement

A l’achat d’un appartement, la tentation est grande de se concentrer uniquement sur le bien lui-même, la vue, son agencement. C’est important, mais l’acheteur acquiert aussi une quote-part des parties communes – le hall, l’ascenseur, la toiture… Si ces derniers sont en mauvais état et nécessitent des travaux, il faudra payer. Il importe donc de bien visiter ces parties communes, de vérifier qu’elles sont entretenues.

Pour savoir si les autres copropriétaires ont les moyens de payer les travaux, vérifiez qu’il n’y a pas de charges impayées, en lisant la fiche synthétique de copropriété et les documents comptables de l’immeuble (ils doivent vous être remis au plus tard à la signature du compromis de vente).

Nombre de documents concernant la copropriété sont transmis à l’acheteur à cette étape, ou un peu avant. Vous disposerez ainsi des trois derniers procès-verbaux d’assemblée générale, qui listent les décisions prises récemment. Il est également intéressant de chercher si l’immeuble a bénéficié d’un diagnostic technique global, qui liste les travaux à réaliser durant les dix prochaines années, et si cela s’est concrétisé par un plan pluriannuel de travaux voté en assemblée. Celui-ci indique quels travaux seront réalisés en priorité et leur coût.

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S’interroger sur la performance énergétique

Un autre document remis obligatoirement à l’acheteur est devenu essentiel ces dernières années : le diagnostic de performance énergétique (DPE). Un logement noté F ou G est très énergivore. Pour les maisons individuelles dans cette catégorie, l’acheteur reçoit d’ailleurs un audit énergétique, plus détaillé que le DPE. Ces documents sont importants, car les logements G ne peuvent plus être reloués sans travaux et ce sera le tour de ceux notés F à partir de 2028.

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