C’est une décision qui devrait contribuer à alimenter le débat actuel sur les taxations des très grands patrimoines. Juste avant l’été, les Dassault ont modifié leur holding familiale, baptisée « Groupe industriel Marcel Dassault » (GIMD), se donnant la possibilité de bénéficier d’un traitement fiscal extrêmement avantageux en matière d’impôts.
Selon des documents légaux consultés par Le Monde, l’article 2 des statuts du GIMD a été modifié lors d’une assemblée générale mixte tenue le 23 juin afin d’insérer un paragraphe supplémentaire dans l’objet de la société. En plus des huit objets initiaux, comme « la prise d’intérêts ou de participation » ou « la propriété, l’administration et la gestion d’un portefeuille de valeurs mobilières », une fonction supplémentaire a été attribuée au GIMD : celle de « holding animatrice ».
Selon le texte, son activité prévoit désormais « l’animation et la direction stratégique, administrative et financière de ses filiales et participations, notamment par la définition des orientations stratégiques, la participation à la conduite de la politique du groupe, la fourniture de services spécifiques, administratifs, juridiques, comptables, financiers, informatiques, commerciaux ou autres au profit de ses filiales ».
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