En franchissant la ligne d’arrivée du Grand Prix de Suzuka (Japon) en deuxième position, derrière l’Italien Francesco Bagnaia, dimanche 28 septembre, Marc Marquez a tout de même gagné. L’Espagnol s’est assuré d’une avance suffisante en tête du championnat du monde de MotoGP pour ne plus être rattrapé, alors qu’il reste encore cinq manches sur 22 à disputer. A 32 ans, le Catalan s’offre donc un septième sacre dans la catégorie reine de la moto de vitesse, lui qui n’avait plus été couronné depuis 2019.
Celui que l’on surnomme « La Fourmi de Cervera » – il mesure 1,69 m et vit dans cette petite ville proche de Barcelone, où il est né –, totalise 25 succès en 34 épreuves (14 en sprint, 11 en Grand Prix) cette année. Les observateurs s’attendaient à une lutte serrée avec son coéquipier chez Ducati, Francesco Bagnaia, et avec le champion sortant, le Madrilène Jorge Martin, passé de Pramac à Aprilia, mais il n’en a rien été.
Marc Marquez a dominé la saison de la tête et des épaules, ne laissant que des miettes à ses adversaires. « Je ne m’attendais pas à le voir aussi fort, reconnaît Christian Sarron, champion du monde en 250 cm3, en 1984. Il possède une grosse marge sur la concurrence. Il s’est fixé comme objectif de battre le record de titres de Valentino Rossi. Il devrait y parvenir. »
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