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Histoires Web dimanche, septembre 28
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Erik Prince est de retour. A Haïti ou au Salvador en passant par le Pérou, l’Equateur et jusqu’à la République démocratique du Congo (RDC) ; de la lutte contre le trafic de drogue, l’expulsion de migrants illégaux, la guerre contre les groupes armés non étatiques ou la sécurisation de carrés miniers en Afrique, l’ancien PDG et fondateur de la société de sécurité privée Blackwater multiplie les apparitions depuis la réélection, fin 2024, de son meilleur allié à la Maison Blanche, Donald Trump, dont il est un ardent supporteur.

Certes, ce n’est plus le flamboiement d’il y a une vingtaine d’années. L’ancien militaire du commando d’élite de la marine américaine, les Navy Seals (acronyme de Sea, Air, Land : « mer, air et terre »), héritier d’une riche famille établie sur les rives du lac Michigan, dirigeait alors Blackwater – rebaptisée depuis Academi –, « l’armée privée la plus puissante du monde », pour reprendre le titre du livre enquête de Jeremy Scahill (éd. Actes Sud, 2008).

C’étaient les années de présidence de George W. Bush (2001-2009), celles de la privatisation de la défense américaine menée tambour battant par le secrétaire à la défense de l’époque, Donald Rumsfeld. En 2006, trois ans après l’invasion de l’Irak par les forces américaines, il y avait là presque autant de contractuels que de GI engagés dans « la guerre contre la terreur ». Blackwater comptait plus de 20 000 employés et autant de réservistes.

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